Surface d'épandage
Mathieu MALLET.
Afin de réunir les conditions les plus favorables au largage des graines, cette partie s'est concentrée sur la trajectoire des graines ainsi que sur les forces qui leur sont appliquées.
Des recherches ont d'abord été effectuées sur les graines et les arbres. Quel type de graine est le plus facile à planter, quels types d'arbres ont des effets positifs sur l'environnement et sur l'homme ?
Le "Moringa oleifera" est un arbre qui possède certaines de ces caractéristiques.
Presque toutes les parties du "Moringa oleifera" peuvent être consommées ou utilisées comme ingrédients dans les médicaments à base de plantes traditionnelles afin de traiter différentes infections voire même pour soigner certaines maladies.
Puis des graines ont été commandées afin d'obtenir leur dimension, leur masse et pour réaliser des expériences.
Une graine pèse environ 1g.
L'objectif de cette étape est de déterminer la position des graines sur le sol lors du largage en vol.
Pour cela, une simulation de chute d'un corps avec une vitesse initiale a été réalisée.
À l'aide d'un logiciel, plusieurs paramètres tels que: la vitesse initiale, l'angle, les coefficients de frottements, la gravité et la masse du corps ont pu être modifiés.
Néanmoins, ce logiciel ne permettait pas d'étudier une masse inferieure à 1 Kg. Hors une graine à une masse de 1 gramme soit 1000 fois moins que la masse minimum du logiciel.
Comment la résistance de l'air, qui est négligeable sur une masse importante affectera une graine beaucoup plus petite ?
Résistance de l’air négligée :
Avec résistance de l’air :
La résistance de l’air peut être modélisée de 2 façons :
-Linéaire :
-Quadratique :
Expérience n°1:
Cette expérience a permis de déterminer si les turbulences dûes aux rotors du drone affecteraient la trajectoire de la graine.
Une petite masse de 5g (représentant la graine) a été accrochée à un drone statique afin de voir si elle était affectée par les turbulences du drone.
Celle-ci ne bouge quasiment pas, les turbulences du drone sont donc négligeables et n'affecteront pas la trajectoire de la graine.
Expérience n°2:
Deux lâcher de graines ont été effectués avec une vitesse initiale à une grande hauteur (8 mètres). L'un a été réalisé en intérieur, l'autre en extérieur avec du vent .
Le largage réalisé en exterieur a montré que les graines recouvraient une surface au sol plus grande qu'en intérieur.
Si les graines ne sont pas affectées par les turbulences du drone, elles restent malgré tout sensibles au vent du fait de leur faible masse.
Il semble donc préférable de semer les graines un jour où il y a peu ou pas de vent et à une hauteur plus faible.